Sécurité routière : la science pour changer le futur

Publié le août 1, 2016 | Par Pénélope | Orientation

Digne d’un scénario d’anticipation au dénouement qui vise à la réflexion, une piste est actuellement arpentée par une équipe de chercheurs publics australienne spécialisée dans les questions de sécurité routière. Ayant décidé d’aborder la question de la mort sur la route d’un nouvelle angle, cette équipe est parti du principe que ce n’est pas tant les erreurs de conduites qui sont à éviter, mais plutôt permettre à l’homme, ou plus précisément à son corps, de pouvoir résister, et ainsi survivre à un accident de voiture, quelle qu’en soit l’intensité, ou encore la cause. Décryptage…

Poésie génétique et rêves mutants

En France, en 2015, ce sont 3461 personnes qui ont perdu la vie sur la route. Soit 2% de plus environ que l’année précédente, et pourtant, les campagnes de sensibilisation et autres contrôles des routes par les forces de l’ordre non pas su contrer cette tendance. À croire que l’homme est plus décidé à mettre un terme à ses jours qu’à revoir son comportement en tant qu’automobiliste.

C’est après une constatation similaire qu’en Australie, une équipe a avancé l’idée comme quoi, si l’homme pouvait génétiquement s’armer contre les risques que présente un accident de la route, le total de mort sur la route pourrait vite devenir nul. Une idée pas si folle que ça, mais une idée seulement.

Une idée, fantaisiste mais séduisante

Le principe ici est simple : en observant un accident de plus près, on comprend que la mort dans un accident est avant tout causée par un choc causé au corps, auquel ce dernier n’a pas pu s’opposer. Ainsi, par suite logique, si le corps était à même d’accepter le choc d’un accident de la route comme il peut le faire d’un simple coup sur un coin de table, la mortalité s’en verrai sévèrement réduite.

D’un point de vue purement scientifique, le choc en question n’est autre qu’une certaine quantité d’énergie transmise  d’un corps inerte (le véhicule et tout ce qui le compose) au corps humain. Ainsi, si le corps humain qui subit le choc voyait sa résistance être améliorée, elle lui permettrait de ne pas subir de dégât trop importants, et intrinsèquement réduire les risques de décès à un minimum négligeable. Voici la proposition mise en 3d des éventuelles modifications à apporter à la génétique humaine pour lui permettre un tel exploit :

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